Loulou et la soutane du chanoine
24 novembre 2010
L’OM reçoit Montpellier samedi à 19 h.
Après le succès à Toulouse, c’est une bonne occasion de se positionner dans le haut du classement afin de pouvoir prendre la première place avec le match en retard contre Rennes de mercredi prochain.
Montpellier, c’est forcément le rappel d’une rencontre historique au Vélodrome. Mené 4 à 0, l’OM allait renverser le score 5 à 4 dans une deuxième mi-temps de folie, de quoi donner des sueurs froides à Louis Nicollin et à Rolland Courbis, autre figure mythique des deux clubs.
Louis Nicollin, justement, comment ne pas parler de l’emblématique Loulou quand on évoque le club Héraultais.
Bien sûr il y a eu des dérapages, mais résumer à cela le pape de Montpellier serait très réducteur, car l’homme est un passionné qui ne manie pas la langue de bois au contraire de beaucoup de ses congénères.
Le bon Louis devrait penser à un ancien président Montpelliérain quand il s’apprête à en dire une qui va faire le tour de la planète du ballon rond.
Le bon chanoine Bessede qui officia à la tête du SOM (Sport Olympique Montpelliérain) dans les années 60.
Car Montpellier a existé avant La Paillade, remportant même la Coupe de France en 1929 avant celle de 1990 avec Canto et Laurent Blanc.
Le chanoine qui arpentait les vestiaires en soutane (j’en ai été le témoin en tant que ramasse-balle avec mon ami Alain Pécheral) devait bénir son équipe avant qu’elle ne pénètre sur le terrain.
D’ailleurs, en 1961, le SOM obtint son accession en Première Division et atteint les demi-finales de la Coupe de France contre le Nimes de Kader Firoud au Vélodrome.
Il fut appelé en 1957 alors que la trésorerie du club était à l’agonie.
Mais avec un entraîneur de talent comme Hervé Mirouze, il réussit à redresser le club en révélant des joueurs de talent comme Edimo, Tokpa, Bourrier, Van Sam et surtout Joseph Bonnel qui fera le bonheur de l’OM quelques années plus tard.
Bien sûr, ils furent transférés au plus offrant, car le Chanoine était près de ses sous, mais avec l’argent de la vente,le SOM put s’offrir Sékou, N’Doumbé Mahjoub et faire connaître durant deux ans la Première division aux supporters Héraultais
Dur en affaire, malin comme pas deux, le bon Chanoine avec un ton patelin savait endormir ses collègues.
Ensuite, Montpellier redescendit rapidement avant de disparaitre du football professionnel et le Chanoine retourna à ses vêpres.
Avec La Paillade et son club corporatif, Loulou aller redonner tout son lustre au football professionnel à Montpellier.
Avec Bessede et Nicollin, Montpellier peut se vanter d’avoir eu des Présidents originaux.
Ainsi soit-il !!!
Article publié par chroniquesolympiennes.com
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